Guy Turcotte, qui a été trouvé coupable des meurtres non prémédités de ses enfants le 6 décembre dernier, s'oppose à son transfert dans un autre pénitencier. Celui qui est présentement détenu au pénitencier de Sainte-Anne-des-Plaines refuse de se rendre à Port-Cartier. Après sa condamnation à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 17 ans, Turcotte a été détenu au pénitencier de Sainte-Anne-des-Plaines. Toutefois, les autorités envisagent son transfert à plus de 800 km de là. TVA Nouvelles a obtenu une lettre envoyée au directeur de la prison de Sainte-Anne-des-Plaines par son avocat qui réagit avec «stupeur» à cette décision. Me Pierre Poupart écrit: «(...) l'intégration de M. Turcotte au bloc A avait été bénéfique pour lui, nonobstant les séquelles d'un verdict de culpabilité et de la peine prononcée.» «Je ne puis passer sous silence la fragilité émotive de M. Turcotte et les conséquences potentielles pour son état mental découlant de cette nouvelle.» Port-Cartier est un pénitencier à niveau de sécurité maximale. On y retrouve parmi les pires criminels: Luka Rocco Magnotta, Russel Williams, Francis Proulx et d'autres. Plusieurs délinquants sexuels y sont emprisonnés. Dans sa lettre, Me Poupart demande aux autorités de donner du temps à son client pour qu'il soit représenté par un avocat spécialisé en droit carcéral. «(...) pour que la décision la plus adéquate soit prise dans le respect des critères du Service correctionnel, mais aussi de la sauvegarde de la dignité humaine de notre client.» Selon nos informations, Guy Turcotte est représenté par un spécialiste du droit carcéral. Comme c'est son droit, il conteste la décision de Service correctionnel Canada. En attendant cette décision, il demeure incarcéré à Sainte-Anne-des-Plaines. Guy Turcote a porté en appel le verdict et la sentence prononcés contre lui. L'affaire sera entendue par le plus haut tribunal de la province, mais probablement pas avant 2017. Source: Tva Nouvelles Alexandre Beaupré | Actualité, Justice & Crime
20 Mai 2016 | 01:03 EDT Un homme de 30 ans a été blessé par balle lundi matin lors d'une intervention policière survenue à Magog, en Estrie.
Timothée St-Arnaud, âgé de trente ans, et possiblement atteint d'un trouble bipolaire, venait de fracasser une fenêtre de la résidence de sa mère à l'aide d'un projectile. Celle-ci a alerté les autorités, craignant pour sa propre sécurité, ainsi que celle de son fils probablement intoxiqué au moment des événements. «Les policiers sont allés chez elle, et à leur arrivée, ils ont été confrontés à un individu qui représentait une menace. Donc, les agents ont utilisé leur arme à feu», a expliqué Aurélie Guindon, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ). Durant l’intervention policière, un des policiers aurait aperçu un pointeur laser sur sa veste, les poussant à battre en retraite. Le suspect aurait ensuite tiré en rafale sur les policiers à l'aide d'une mitraillette à plomb, atteignant l’un d’entre eux près de l’œil, tout en brandissant un sabre avec l'autre main. Devant la gravité de la situation, les policiers auraient ensuite tiré à leur tour pour maitriser le suspect. Timothée St-Arnaud a été blessé par balle et transporté dans un centre hospitalier, mais sa vie ne serait pas en danger, selon la SQ. Le suspect n'était pas connu du milieu policier. À la suite de cet événement, le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, a déclenché une enquête indépendante qu'il a confiée à la SQ. Une enquête indépendante est déclenchée lorsqu'une personne décède ou subit des blessures pouvant causer la mort à l'occasion d'une intervention policière. Selon des voisins, plusieurs coups de feu auraient été tirés.L’enquête a été confiée à la Sûreté du Québec. Source: TVA NOUVELLES & Le Journal de Montréal -Alexandre Beaupré Estrie | 29-02-2016 Le juge a donner raison à Apple en disant que les forces de l'ordre à outrepasser ses prérogatives.Ces dernières veulent son assistance pour débloquer l'iPhone d'un des auteurs de la tuerie de San Bernardino. Cette attaque par un couple de musulmans radicalisés a fait 14 morts début décembre dans cette ville de Californie.Le «All Writs Act», établi en 1789, est le texte de loi sur lequel se sont fondées les autorités américaines pour contraindre Apple à l'aider à déverrouiller plusieurs téléphones de criminels ou de jihadistes.Mais Apple refuse d'apporter son aide aux enquêteurs, arguant que ce qu'on lui demande risque de rendre tous ses utilisateurs vulnérables, car le logiciel réclamé par la police fédérale FBI en Californie pourrait ensuite tomber entre les mains de criminels ou de gouvernements mal intentionnés.
Sources: TVA & CNN -Alexandre Beaupré International | 29-02-2016 |
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